Marie Rouanet dresse la carte du Tendre et décrit avec bonheur le regard qu'elle portait enfant sur le corps de son père, l'importance des odeurs. Celle précise, forte, inoubliable des vêtements de chasse le dimanche, par les matins froids. Souvenirs qu'elle a du monde intérieur, celui de la maison, de l'armoire bien rangée, qui est ce monde des femmes. Alors que le monde des hommes est celui de l'extérieur. Car deux mondes se côtoient ici : celui des hommes et celui des femmes. Irrémédiablement, heureusement différents. |