« Depuis quelque temps, les accents grognaient. Ils se sentaient mal aimés, dédaignés, méprisés. À l’école, les enfants ne les utilisaient presque plus.
– Notre patience a des limites. Un jour nous ferons grève.
Je ne prenais pas les accents au sérieux. J’avais tort. »
Après La Grammaire est une chanson douce et Les Chevaliers du subjonctif, Erik Orsenna repart explorer les territoires mystérieux de la langue française. |